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Étant décentralisées, les cryptomonnaies ne dépendent pas des banques. En raison des fluctuations rapides de leur valeur, elles ont été largement rejetées par l’économie traditionnelle et généralement reléguées au second plan comme une sorte de nouvelle méthode de paiement. Pourtant, il est possible de les utiliser comme paiement, surtout que de plus en plus d’entreprises commencent à les adopter et à les accepter comme moyende règlement.
Ainsi, le président du Salvador, Nayib Bukele, a compris que faire du Bitcoin une monnaie légale serait bénéfique pour son peuple, même si cela comporte certains risques. En juin dernier, il a présenté un projet de loi dans ce sens. Il a expliqué que près de 70% des Salvadoriens ne possèdent pas de compte bancaire et dépendent de l’argent reçu de leurs proches vivant à l’étranger. En fait, a-t-il indiqué, l’année dernière, 23% du produit intérieur brut (PIB) du pays provenait de quelque 2,5 millions de Salvadoriens vivant et travaillant à l’étranger, ce qui représente environ six milliards de dollars.
De ce fait, en optant pour les cryptomonnaies, les utilisateurs effectuant des transactions de ce type peuvent éviter les frais élevés des autres méthodes de transfert en dollars américains (USD). «À court terme, cela va générer des emplois et aider à inclure des milliers de personnes qui sont en dehors de l’économie formelle», a plaidé Bukele lors d’une conférence sur le bitcoin à Miami, une semaine avant que le projet de loi ne soit présenté au Congrès. La législation étant désormais adoptée, le Bitcoin deviendra la monnaie officielle du Salvador dès ce mardi 7 septembre. En outre, des portefeuilles électroniques Chivo seront mis à la disposition des utilisateurs, ainsi que 200 guichets automatiques numériques qui permettront aux Salvadoriens d’échanger leurs dollars contre des Bitcoins, à leur guise.
Par ailleurs, vu que le Bitcoin ne dépend pas des banques, l’anonymat sera de mise. Cela signifie que les criminels pourront envoyer et recevoir de l’argent sans être repérés. Les activités illicites sont donc très préoccupantes, et le resteront jusqu’à ce que le Salvador mette en place un dispositif similaire à celui que l’Union européenne (UE) propose pour réglementer les cryptomonnaies. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont émis pour leur part des avertissements à cet effet, prévenant qu’il est temps que des réglementations plus strictes soient mises en place.
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